logo6b.png Le 16 mars, ce fut le grand départ (c’est le cas de le dire !) : après plus de 500 km en voiture pour rejoindre Paris Charles de Gaulle, nous avons enregistré nos bagages. Après un léger différent sur le poids des bagages, la compagnie Air Austral nous a fait grâce des problèmes occasionnés. Le vol s’est passé sans problème, l’équipage ayant été aux petits soins, du début à la fin du vol. Arrivés à la Réunion, nous rejoignons notre troisième compagnon, Lionel, ainsi que son amie Isabelle, notre photographe durant le séjour. En effet, Isabelle n’a pas hésité à immortaliser nous prises ! (un grand merci !). Suit le vol qui nous a amené jusqu’à Diego Suarez. A l’arrivée, Sébastien nous attendait avec le chauffeur. Les bagages récupérés et les formalités douanières passées, nous avons poursuivi notre périple de trois heures de 4*4 sur la piste qui mène à la baie des courriers, dans le camp d’Etiennette. Après un rapide repas, nous avons pris possession des cases. Cinq heures du matin, petit déjeuner de bienvenue et nous voilà déjà sur le bateau de Seb. Après 10 minutes de moteur, nous nous sommes arrêtés pour notre première pêche. Premier lancer et un tazard au sec ! On peut dire que les vacances commencent bien ! Le bilan de la première journée de pêche est bon, avec la prise d’un beau poisson : une carangue de 20 kg. IMGA0205.jpg Le deuxième jour a été plus difficile et plus venteux, malgré une belle carangue touchée et estimée par Seb à 35 kg, mais qui décrochera cinq minutes plus tard. Les troisième et quatrième jours, nous avons décidé de partir sur un tombant beaucoup plus loin que les précédents et de passer la nuit à bord. Arrivés sur le point GPS de Sébastien, les jigs furent mis à l’eau. Les prises s’enchaînèrent à un bon rythme - les pertes de jigs aussi ! Hélas, après trois heures de pêche, nous avons été obligés de battre en retraite car le vent était trop fort et cela risquait de compliquer la nuit en mer. A contre cœur, nous avons quitté le tombant pour aller nous mettre à l’abri derrière une petite île. Avant d’y parvenir, j’aperçus au loin une énorme masse d’oiseaux qui plongeaient, tournaient…. Les marins étaient dubitatifs, pensant à des dauphins, mais après observation de Seb, nous avons mis le cap sur cette chasse. Les cannes lancées, elles ont plié les unes après les autres : c’était de folie : carangues, carpes rouges, bonites… Tout y est passé ! Il y a eu du monde à proximité… orque ?, baleine… Après deux heures de pêche, nous nous sommes réconfortés avec la pause déjeuner préparée par Etiennette. Nous avons décidé de passer la nuit sur place. Après avoir examiné la zone au sondeur, nous nous sommes aperçus qu’il y avait comme une montagne sous marine…… Une aubaine ! Seb et moi avons repris les jigs, alors que Franck et Lionel ont pris les appâts. Les prises se sont succédées, notamment pour Lionel, qui a fait la prise d’une belle loche de 50 kg, après un combat mené de mains de maître ! La nuit avançant, Lionel et Franck sont allés se reposer et me voilà parti avec Seb pour un mano à mano d’anthologie. Pendant plus de deux heures, cela a été de la folie, avec des prises de plus de vingt-cinq poissons chacun. Pour la plupart, nous avons touché des carangues (pour la plus grosse, 20 kg). A la montée ou à la descente, nos jigs ont été stoppés. Le jig de nuit, c’est le TOP !!!! Les sensations sont encore plus fortes et le manque de lumière rajoute un effet de surprise à chaque fois que la canne plie. Après deux heures de repos à l’avant du bateau, il était temps de se lever. Après un petit déjeuner léger, c’est reparti, avec la prise d’un wahoo sur la canne de Franck, mise en traîne et une petite séance de jig. Les organismes étant fatigués, nous décidions de rentrer dormir un peu. Le lendemain, nous nous sommes rendus au cap d’Ombre et son phare durant le cinquième jour. Cela a plutôt bien commencé, mais un fort vent nous a contraint à abandonner la zone et nous avons fini la journée avec la prise aux poppers de plusieurs carangues, dont une de 25 kg. Nous sommes retournés au cap d’Ombre le lendemain. De jolis poissons ont été piqués : carangues, thons à dent de chien, barras en traîne. Nous nous sommes aussi fait couper les lignes avec ces fameux tazards. Septième et dernier jour de pêche. Seb nous a promis du changement et nous a conduits dans le coin du Job Rose. Dès notre arrivée, ce fut le festival : madame tombé, job, barracudas, tazars et des amis moins sympathiques pour les jigs et les leurres : les requins. En une heure, ce sont quatre jigs qui ont été stoppés par les squales… avec les poissons. Mais cela n’a pas suffi à nous décourager : au contraire, j’en ai profité pour monter une grande palangrotte avec un morceau de bonite. Moins d’une minute plus tard, j’étais en combat avec un requin. Cette fois, requin = 0, Thierry = 1. Lionel, à la reprise de la pause déjeuner, en a profité pour pêcher plus light et enchaîna job sur job, à chaque descente. Puis ce fut à notre tour, à moi et à Seb. Cela dura jusqu’à l’heure où il a fallu penser à rentrer pour arriver avant la nuit.wink.png

Cette semaine aura été très riche, avec des épisodes de pêche calmes, d’autres déchaînés. Il a fallu alterner régulièrement les animations et les tailles de leurres pour ruser avec les poissons. Un grand merci à Seb et son équipage, qui ont été très gentils et toujours prêts à remonter les cannes. Quand à Seb, il est jeune, mais il a déjà l’étoffe d’un grand guide. Il n’hésite pas à mettre en place d’autres modes de pêche qui, je pense, pourront plaire à de nombreux pêcheurs.